vendredi 18 juin 2004

Ne leurs dites pas seulement “ bonne-chance ” !

Jeudi après midi, les salarié(e)s de Langon et du Grand Fougeray ont voté la poursuite de la grève. Les négociations continuent mais cela reste insuffisant. Enoncer les avancés serait trop long. Sachez en bref qu’en plus de ce qui avait été annoncé lundi la “ prime de sacrifice ” a été augmenté de 3000 EUR mais avec un versement différé, les charges de travail dans les lieux actuels de production ont été garantie 6 mois de plus (jusqu'à juin 2006) et le service RF obtient une clause de retour dans Thales pendant 12 mois en cas de problème de charge.

C’est insuffisant !
Le service RF n’accepte toujours pas sa présence dans cette cession. Pour Langon et Grand Fougeray la charge de travail n’est absolument pas garantie à terme et ce n’est pas la prime qui limitera ce risque. Les trois repreneurs brillent par leur absence et ne garantissent aucun investissement supplémentaire. Les salarié(e)s destiné(e)s à la cession vers NEWCO ont l’impression d’être les seuls à être conscient des risques encourues.

Et les négociations ?
Les pressions exercées sur les DS et les élus qui défendent nos intérêts sont inacceptables ! Pour exemple, un huissier de justice s’est tenu à disposition à proximité du site pendant toute la journée de jeudi, prêt à intervenir à la demande de la direction pour préparer un passage en force par référé en justice. Mercredi, à plusieurs reprises la direction a simulé un départ des négociations accompagné de propos insultants. Qu’elle n’oublie pas qu’avant tout, c’est notre travail qui a construit cette entreprise.

Aujourd’hui, tout ce qui concerne l’industrie électronique nous concerne. Chaque emploi perdu dans nos métiers, c’est une possibilité de travail de perdu. Nous devons tout mettre en œuvre pour garantir le plus longtemps possible du boulot dans notre secteur d’activité. Personne parmi nous ne peut être sûr qu’il ou elle ne fera pas parti d’une prochaine cession. La lutte des collègues de Langon, Grand Fougeray et Châteaubourg est exemplaire pour ce qui est de leur mobilisation. Nous devons gagner cette lutte pour qu’elle devienne une référence.


A partir de lundi, les grévistes de TMI ont besoin de votre soutient. La direction n’a pas encore compris notre détermination. C’est maintenant à vous de jouer...

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