vendredi 14 janvier 2005

Le 12 janvier, de 9h30 à midi, c’était pas le Road-show 2005 de TMI, c’était les soldes !

La présentation a commencé par un compte à rebours et puis dans les premières minutes on se serait cru dans TOP-GUN. Du Pink-Floyd en fond sonore, juste couvert par le vrombissement des réacteurs d’avions qu’on aurait bien voulu entendre en Dolby Surround avec effet 3D. Le service communication de THALES a bien bossé. Pendant quelques instants, je me suis cru membre de la World-Company. A l’époque SOREP, on aurait eu, au mieux, des diapos et un discours, là, avec THALES, c’est autre chose, c’est de la Télévision !

Toute cette présentation était aussi spontané qu’un journal de 20h00. Enfin pour l’interview de Denis RANQUES, c’était plutôt le journal régional des années 90. Placé à gauche de l’écran (c’est le coté le plus positif ) dans un décor... épuré, le visage à l’intersection des lignes de force qui divise l’image, l’homme n’a pas l’air de maîtriser ce texte écrit par un autre. Avez-vous remarqué ses mouvements de sourcils incontrôlés? Avec un tel tic, il vaut mieux qu’il ne soit pas joueur de Poker sous peine de se faire rapidement délester de son million d’Euro annuel.

Ensuite, ce fut l’alternance. Une petite caresse pour nos progrès, une petite claque pour nos mauvais résultats avec, à l’appui, les témoignages de clients du groupe. Celui du 1er Général était marrant avec ses avions bloqués sur un parking comme de vulgaires voitures en pannes. J’imagine le dialogue hors caméra :
- “ Coupéééé ! Non général, ça ne va pas ! Vous ne pouvez pas critiquer nos changements incessants d’organisation ! Que vont penser nos managers ! S’il le prennent mal, c’est pas 7 avions mais 20 qui resteront en carafe ! Compris ! Allez les gars, on la refait ! ”.
Vous devez être conscient que la direction du groupe a choisie chaque image.

Et puis, il y a ces mots clés qui définissent les axes de progrès. A un moment, parmi d’autre mots est apparu “ Solidarité ”. Moi, je l’aime bien celui-là mais il ne fait pas partie de ceux que la direction a choisi pour 2005. Pour ce mot, ce sera 2010... enfin, si rien ne change ! Mais de toute façon, nous n’avons pas la même définition de la solidarité.
En parlant de mots, lors d’une de ses interventions, J-M GARDIN en a prononcé trois dans la même minute: mobilité, Vendôme et Châtellerault. A mon avis, ces trois mots seront bientôt dans la même phrase.

Je passe rapidement sur les anecdotes personnelles et donc invérifiables (nous sommes la “ Référence ” selon AIRBUS, le stade sonorisé avec un Walkman, etc.) pour ne retenir que deux choses des discours de J-M GARDIN : Investir dans Châteaubourg, c’est arracher la moquette murale et mettre RIPOLIN comme fournisseur officiel du groupe et  faites ce que je vous dis “ ou vous êtes mort ! ”. Je sais, c’est pas très encourageant...

Pendant son “ Road-Show ”, J-M GARDIN a voulu nous vendre THALES et sa division aéronautique, a prix soldé. Comme monnaie, il exige notre confiance. Mais si quelqu’un propose à J-M GARDIN ou François QUENTIN un meilleur boulot, une meilleure opportunité, ils la saisiront et nous laisseront payer l’ardoise. Aujourd’hui plus qu’hier, gardons notre confiance pour nous.