mardi 8 avril 2008

Communiqué du syndicat SUD PSA Peugeot – Citroën Aulnay : 550 000 euros pour les patrons !

COMMUNIQUE
8 avril 2008
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Le syndicat SUD Psa-Citroên Aulnay condamne les méthodes antisyndicales
employées par PSA pour casser les mouvements de grève légitimes des salarié-e-s d’Aulnay.
 

La Direction de PSA utilise l’argent crasseux de l’UIMM, pour s’opposer aux luttes des travailleurs, qui en 2007 ont fait une grève exemplaire de 6 semaines, du 28 février au 10 avril, pour réclamer des augmentations de salaires et l’embauche des intérimaires.
 

PSA Peugeot-Citroën a reconnu avoir reçu 550 000 € de la caisse antigrève de
l’UIMM, à l’issue de la grève de six semaines, sur le site d’Aulnay.
En échange, la direction de PSA Peugeot-Citroën règle ses cotisations avec notre argent à la caisse antigrève de l'UIMM.
 

Les langues vont-elles se délier sur la destination des 19 millions d'euros, retirés en liquide pour lesquels l'ancien président de l'UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac, refuse de donner les noms des bénéficiaires ? Maintenant on connaît au moins un nom, c’est celui de PSA Peugeot-Citroën !
Honteux, scandaleux, ignoble… Les adjectifs ne sont pas assez forts pour qualifier les méthodes d’atteinte au droit de grève et aux libertés syndicales employées par PSA.
 

Le syndicat SUD exige que la lumière soit faite sur :
  • les destinataires de ces fonds antigrève, les noms des destinataires.
  • les noms des syndicats qui ont touché de l’argent pour casser la grève de 2007 et combien ont-ils touché.

Le syndicat SUD PSA Peugeot-Citroën Aulnay exige la restitution immédiate de
cet argent à la caisse de grève pour le distribuer aux familles des salarié-e-s qui ont participé à la grève de 2007.
Nous appelons l’ensemble des salariés à se mobiliser pour aller chercher notre
argent !! ! Tous ensemble…

dimanche 9 mars 2008

ORGANISATION D'UNE SOCIETE AUTOGEREE ET FEDERALISTE



Ce texte (accompagné de schémas) est disponible sous la forme d'un tract téléchargeable ici :
(format pdf - 2 pages - 220 ko).

L’organisation de la société actuelle s’illustre par le schéma classique de la pyramide… Le sommet, détenteur de l’autorité (conséquence de la délégation de pouvoir voulue par le système électoral), impose ses décisions à la base par l’intermédiaire d’échelons successifs d’agents exécutifs dont le pouvoir diminue au fur et à mesure qu’ils se rapprochent de la base. [cf. l’illustration sur le tract au format pdf :
schéma de la pyramide étatique]

Contrairement à cette organisation hiérarchisée, une société autogérée et fédéraliste peut se schématiser sous la forme d’un cercle… La périphérie représente l’ensemble des membres et des cellules sociales ; le centre représente les organismes d’administration et de coordination.
Les décisions sont prises à la périphérie et se répercutent au centre où elles s’harmonisent et se coordonnent, puis reviennent à la périphérie pour se réaliser. Chaque cellule sociale forme un cercle ayant sa périphérie et son centre. Tous ces cercles sont unis par des liens fédératifs. [cf. les illustrations sur le tract au format pdf : schéma des cercles fédératifs + schéma de la double organisation fédérale]

On nous demande parfois comment et par quoi nous remplacerions le système actuel si nous en avions la possibilité. Voici quelques éléments de réponse…

- Comment ? La CNT ne soutient aucun parti politique et ne place aucun espoir dans la voie électorale. Elle défend un processus de transformation révolutionnaire fondé sur l’autonomie du mouvement social. Celui-ci, aujourd’hui véritable contre-pouvoir potentiel, pourrait demain – s’il prenait conscience des ses capacités – se substituer aux autorités capitalistes et étatiques (à la faveur d’une grève générale inter-professionnelle par exemple).

- Par quoi ? Pas question pour la CNT d’élaborer un projet de société « clés en main » ! Profondément autogestionnaires, nous pensons en effet que c’est à ceux et celles qui seront directement confrontés à un processus révolutionnaire de s’atteler à cette tâche. Elaborer un tel programme serait d’ailleurs complètement illusoire compte-tenu du fait que le monde évolue sans cesse (dans ces conditions, un programme bien ficelé risque de devenir obsolète ou, pire, de se transformer en dogme indépassable). Ceci étant dit, sans tomber dans les travers énoncés ci-dessus, il n’est pas inutile – dans le contexte actuel – d’avoir une idée générale de cet autre futur auquel nous aspirons…

* Une démocratie directe et fédéraliste

Pour la CNT, la commune (ou groupement de communes) – cellule de base de la vie sociale – s’administre librement en dehors de toute tutelle étatique. Regroupant tous les individus, unités de production et associations d’une ou plusieurs localités déterminées, fédérée sur le plan départemental, régional et national, la commune prend en charge, par la création d’organismes spécialisés, l’économie locale et les services publics (consommation, habitat, santé, etc…).

Son fonctionnement, quartier par quartier, repose sur la gestion directe
: assemblées générales par unités de voisinage, définition précise des mandats, envoi de délégués révocables à tout moment au plénum communal, réunion de celui-ci en séance publique et retransmission en direct des délibérations sur radio ou télévision locales, etc. Un tel fonctionnement écarte de cette manière les notables qui, aujourd’hui, monopolisent l’administration de la cité.

Quant au gouvernement, il est remplacé par une structure de coordination composée de délégués issus de la fédération des communes et de délégués issus de la fédération des lieux de travail.

* Des lieux de travail autogérés

L’exploitation agricole, l’usine et le bureau sont gérés par tous ceux qui y travaillent. Les délégués, mandatés avec précision en assemblée générale et réunis en conseil, sont chargés de coordonner la production.
Ils sont révocables à tout moment et leur tâche ne s’accompagne d’aucun avantage particulier. Il va de soi que ces délégués ne peuvent se fixer à un poste de responsabilité plus d’un certain temps. La formation continue permet de lutter contre la parcellisation des tâches et fait en sorte que certains savoirs professionnels ne se transforment pas en instruments de domination politique. La hiérarchie des fonctions et des salaires est abolie, laissant ainsi place à une véritable égalité économique et sociale. Quant à la durée du temps de travail, elle est considérablement réduite, compte tenu de la suppression des tâches reconnues socialement inutiles, de la réorganisation des forces productives et de l’utilisation nouvelle des technologies de pointe.

Afin d’éviter tout repli sur soi, les conseils d’entreprise sont rattachés inter-professionnellement (mais aussi par secteur d’activités pour les questions techniques) à une fédération locale, régionale et nationale, d’où pour toute décision un mouvement de va et vient entre les structures de base et les organismes de coordination. Cette fédération qui s’appuie sur le travailleur (unité économique) constitue avec la fédération des communes, fondée sur l’individu (unité politique), une organisation sociétaire duale liée à différents niveaux par une structure commune de coordination.

* Une économie égalitaire et distributive

C’est aux conseils d’économie liés aux communes, ainsi qu’aux coopératives de consommateurs et à leurs fédérations, que revient le rôle de planifier la production en fonction des données démographiques et des besoins exprimés par la population. L’économie est ainsi fondée sur la satisfaction des besoins de tous, non sur les profits.
Contrairement au mécanisme actuel, c’est la consommation qui oriente la production.

En ce qui concerne les échanges destinés à obtenir les produits nécessaires pour couvrir les nécessités de tous, plusieurs solutions sont possibles pour passer d’une économie marchande à une économie distributive. Outre la gratuité totale des services de première nécessité (transports en commun, médecine, etc.), le compte de chaque individu peut être crédité automatiquement, tous les ans par exemple, d’une somme répartie égalitairement et calculée en fonction de la richesse collective du moment. Pour éviter toute thésaurisation excessive, la monnaie utilisée à cet effet peut être une « monnaie fondante », c’est à dire une monnaie informatique se dévaluant progressivement en fonction du rythme général de l’économie, jusqu’à s’annuler au bout d’une certaine période.

Les phénomènes de spéculation peuvent également être supprimés à l’échelon industriel par une plus grande transparence des mécanismes financiers et par la création éventuelle d’un circuit monétaire spécifique réservé à l’achat des biens de production effectué par les entreprises. Enfin, une décentralisation économique est mise en place ainsi qu’un système inter-régional de péréquation pour éviter les déséquilibres entre régions « pauvres » et régions « riches ».

jeudi 6 mars 2008

En vrac, quelques arguments contre l'actionnarait salarié !



  • Après s’être gavé de stock option pendant plus de 20 ans , les patrons se disent qu’on peut bien y participer.
  • Sous ses dehors « démocratique » l’actionnariat salarié ne permettra jamais de permettre aux salarié de prendre le pouvoir pour être majoritaire.
  • Pendant le road show, la hausse de l’euro justifiait une modération des augmentations. Maintenant que Thales nous propose d’investir, on nous dit que cette hausse est parfaitement maîtrisée.
  • L’épargne n’est possible qu’aux riches.
  • Le taux maximum de 25% va permettre à Thales de mesurer le taux de réussite de son plan pour chaque établissement. Combien vous pariez que Thales Châteaubourg sera dans les derniers (et peut-être même dernier )?
  • La loi sur le pouvoir d’achat est applicable depuis le 9 février. Selon cette loi, Thales a 2 mois (jusqu’au 9 avril) pour nous expliquer comment nous pouvons débloquer de manière anticipée notre participation aux bénéfices. Pendant ce délai, comme par hasard, l’information sur le plan d’actionnariat salarié est prioritaire… Une façon de reprendre d’une main ce que la loi avait obligé de lâcher.
  • Les actionnaires ne sont pas tous les même, l’argent n’a pas toujours la même valeur. Jouer en bourse l’argent d’une entreprise ou de l’argent qui appartient à une institution et jouer son propre argent ne sont pas la même chose. Alors lorsqu’en plus il s’agit d’argent issu du travail, d’une épargne sur un salaire… Vous ne devez jamais oublier qu’en tant que salarié, la moindre crise boursière peut justifier une vague de licenciements et qu’il n’y a rien de pire que se retrouver au chômage en ayant perdu son épargne.
  • La bourse n’a jamais connu de période de plus de 10 ans sans au moins une crise majeure.
  • On nous donne des exemples, des prévisions mais ces prévisions d’experts boursiers ne pourrons jamais prendre en compte le résultat d’une éventuelle implication des dirigeants de Thales dans un scandale comme celui touchant actuellement l’UIMM.
  • De l’argent bloqué pendant 5 ans et qui ne rapporte rien perd la valeur de l’inflation. Lorsque cette inflation reste modérée, cela ne correspond qu’à 10% mais si l’inflation s’envole, cela peut être beaucoup plus…
  • Les plans d’actionnariat salarié n’ont pas toujours donné les résultats escomptés. Souvenez vous de celui de France Télécom.
  • Les entreprises qui gèrent les actions des salariés et celles des gros actionnaires sont les mêmes. Lorsqu’elles doivent choisir entre sauver les intérêts d’une myriade de tous petits actionnaires et ceux de plusieurs grosses entreprises, elles préfèrent favoriser les entreprises pour des raisons d’emploi, d’intérêts locaux ou de copinage. L’argent des actionnaires salariés sert de coussin, d’airbag, d’amortisseur en cas de problème. C’est un peu comme l’apport qu’une banque vous demande pour vous octroyer un prêt immobilier.

lundi 3 mars 2008

Rions de la CFTC...

Le texte que vous trouverez ci dessous est extrait d'un mail CFTC qu'on m'a transféré. La teneur du mail n'a pas beaucoup d'importance : l'auteur vient de découvrir que le patron de Thales s'était augmenté de 72% en 6 ans... C'est le passage "critiquant" les autres organisations syndicales qui vaut sont kilo de relique à l'eau bénite.
 

"Vous disposerez comme cela d'un argument supplémentaire lors de vos NAO,
pendant que certaines organisations syndicales dites révolutionnaires,
réformatrices, parfois majoritaires, se contentent de quelques pouillièmes
et se bâtissent des voyages et des châteaux en Espagne, d'ailleurs
subventionnés par l'employeur pour qu'elles le laissent tranquille. C'est ce
que ces organisations appellent défendre les salariés. Il est vrai qu'elles
ne connaissent pas la morale sociale chrétienne, elles... "

 

C'est vrai que la morale Chrétienne, ça doit faire peur à certains !
Moi, ça me fait marrer....

jeudi 14 février 2008

Salaire et ralliement à la Convention Collective Parisienne : la CNT vous explique...



Suite à la journée du mardi 12 février, il y a eu des avancées par rapport aux première propositions de la direction. Mais pour prendre la mesure de ces avancées il faut calculer ce que ces nouvelles avancées vont donner. Le problème est que l'augmentation n'est pas égale pour tous car pour des raisons d'équités, les salariés on été segmentés.



Pour que tous les mensuels puissent savoir de combien sera leurs augmentations 2008, voici les calculs que vous pouvez faire pour vous faire une idée.

Munissez vous d'une calculette, d'une fiche de paie récente, des nouveaux RMH et RAG de la région parisienne et d'une feuille de papier.

Les calculs qui suivent sont des calculs à minima.



1) Connaître sa situation en répondant à ces questions :

- Quel est le montant de ma prime d'ancienneté ? Voir en haut à gauche de votre dernière fiche de paie.

- Quel est le montant de mon salaire de base ? Voir en haut à gauche de votre dernière fiche de paie.

- Quel est mon nombre d'année d'ancienneté ? Voir en haut à droite de votre fiche dernière de paie.

- Quel est mon coefficient ? Voir en haut à droite de votre fiche de paie.

- Etes vous ouvrier, administratif, technicien ou agent de maîtrise ? Si vous êtes en production, vous êtes ouvrier, si votre coefficient est supérieur à 285, vous êtes technicien. Autrement, il faut demander aux RH pour savoir dans quelle branche ils vous considèrent et éventuellement contester.


J'ai cherché une méthode pour savoir sans demander aux RH mais ces distinctions n'ont plus cours depuis quelques années pour les RAG Ille et Vilaine et Morbihan. Notez que la RAG qui vous est appliqué aujourd'hui est en haut à droite de votre fiche de paie après la mention

: mini annuel.

Par contre, cette distinction existe encore pour les RMH qui nous ont été appliquées en 2007. En comparant le calcul de sa prime d'ancienneté avec les RMH, il serait donc possible de savoir dans quelle catégorie la direction nous a mis mais là aussi, ça ne correspond pas car la direction utilise des RMH tirés d'un accord "Sorep" que je ne connaît pas. Il vaut donc mieux le demander aux RH et en cas de désaccord, contacter un DP.



2) Calculer sa nouvelle prime d'ancienneté.

Pour calculer sa nouvelle prime d'ancienneté pour 2008, regardez le Revenues Minimum Hiérarchiques (RMH) de 2008 de la région parisienne qui correspond à votre statut (ouvrier, technicien, etc...) à votre coefficient et à votre ancienneté. Par exemple un ouvrier à 240 de coefficient et de 13 ans d'ancienneté aura 157.82 € par mois de prime d'ancienneté. Pour apprécier l'augmentation, comparez la avec le montant actuel de votre prime d'ancienneté.



3) Calculer l'augmentation de votre salaire de base dû au changement du mode de calcul de la prime annuelle (13ème mois).

La prime annuelle actuelle tient compte de la prime d'ancienneté, la nouvelle prime annuelle n'en tient pas compte. Pour éviter de la perdre, la direction accepte de la compenser en transférant cette somme dans le salaire de base.

Pour savoir combien seront versés, prendre sa nouvelle prime d'ancienneté, la diviser par 13 (12 mois + le 13ème mois). Dans mon exemple, les 157.82 divisé par 13 donnent 12.14€. Cette somme n'est pas une gain à proprement parlé puisqu'il s'agit d'une prime qui nous était versé mais elle doit maintenant être prise en compte pour comparer son salaire aux nouveaux RAG. Oui, cette mesure est défavorable aux salariés dont les revenus annuels sont inférieurs aux RAG alors que c'est une opération blanche pour les salariés dont le revenus annuel est supérieur aux RAG.



4) Calculer son salaire annuel indicatif pour 2008 et le comparer avec les RAG de sa catégorie.

Pour calculer son nouveau salaire de base pour 2008, vous devez additionner votre salaire de base actuel, votre prime d'ancienneté divisé par 13 et votre augmentation 2008. Si votre salaire de base est inférieur à 1600€, vous aurez au minimum 45€. Pour les plus de 1600€, c'est moins simple : Si vous être noté 3 lors de votre EEA calculer 2% de votre salaire de base. Si vous avez une sale gueule, prenez 1.5%.

Dans notre exemple : 1400 + 12.14 + 45 = 1457.14€ est le minimum du nouveau salaire de base pour 2008. Le minimum car je ne tient pas compte de l'augmentation individuelle.



5) Le comparer avec les RAG de sa catégorie.

Les RAG ou Revenus Annuel Garantis sont un engagement de l'employeur pour un revenu annuel minimum. Pour comparer votre revenu annuel avec la RAG correspondante, vous devez considérer que toutes les sommes assujetties à cotisations sociales font parties de votre revenu annuel.

Vous devez donc au minimum additionner vos 13 mois de salaire prévus en

2008 soit dans notre exemple : 1457.14 x 13 = 18942.82€.

Une fois ce revenu annuel prévu calculé, comparez le avec le RAG correspondant à votre catégorie et à votre coefficient. Pour notre exemple, le RAG correspondant est de 19620€. Ce salarié aura donc théoriquement droit à une augmentation de salaire supplémentaire pour rallier les nouveaux RAG.



6) L'augmentation individuelle.

Pour les mensuels dont le salaire est inférieur à 1600€, l'augmentation individuelle est de 0.4%. Pour une masse salariale d'un service de 10 salariés à 1400€ de salaire de base mensuel moyenne, cette AI correspond à 56€ brut. Elle ne sera donc pas partagé entre beaucoup de salarié...

Pour les mensuels au dessus de ces 1600€, l'AI est un peu plus consistante mais comme Baroud a promis 2% pour tout ceux notés au moins

3 lors de leurs EEA, une partie des 1.5% d'AI vont être consommés.



Pourquoi j'ai utlilisé le mot théorique ? En comparant ma situation avec mes collègues et en relisant les conventions collectives je me suis aperçu que la direction pouvait appliquer la convention sociale à minima :

- Les primes d'équipe, de nuit et d'astreinte peuvent être prises en compte dans le calcul du revenu annuel parce qu'elles sont soumises à cotisation. Dans ce cas, un salarié qui touche ces primes n'aura pas d'augmentation de ralliement. Il faut donc que les différentes primes ne soient pas intégré par la direction dans le revenu annuel à comparer avec le RAG.

- Un demi 13ème mois supplémentaire sera versé sur l'année 2008 pour des raisons de changement de date de versement. Le demi 13ème mois supplémentaire pourra être intégré dans le revenu annuel. Il faut donc que ce demi 13ème mois ne soit pas pris en compte dans le revenu annuel à comparer au RAG. Le pire est que la situation se représentera en 2009 si la réaction de la direction est seulement de porter cette somme sur la masse salariale de 2009.

- Les primes exceptionnelles de 150€ de mars et juin sont aussi des sommes brut, donc soumises à cotisation, donc elle peuvent être prise en compte dans le revenu annuel à comparer au RAG.

- Un flou a été entretenu par la direction concernant la catégorie dans laquelle la direction nous considère et si une personne travaillant en production à fabriquer des produits peut-être sûr d'être ouvrier, des doutes subsistent pour les personnes qui entourent et accompagnent cette production. Par exemple, une personne qui fait des kits dans un atelier ne fabrique pas de produit mais elle a les mêmes conditions de travail que n'importe quel ouvrier. Est-ce un ouvrier ou un employé administratif ? Il faut qu'une règle claire soit définie pour que chacun puisse savoir où il en est. Ceci a une importance primordiale pour la prime d'ancienneté et le RAG parce qu'une différence de 5% existe depuis

1976 entre ouvriers et employés. Dans l'exemple donné plus haut,1400€/mois, coef 240 et 13ans d'ancienneté, il n'y a pas de ralliement si ce salarié est un technicien ou un administratif et pas un ouvrier.



La conclusion, c'est que j'ai dû faire pas mal de recherches pour comprendre tout cela et je remarque que la direction n'a pas toutes les réponses. Dans ce cas, comment peut-elle dire que l'application de cette NAO va augmenter la masse salariale de TMI de 3.75% ?

mercredi 13 février 2008

Thales : les salariés obtiennent gain de cause





« Le groupe Thales va sortir des chiffres exceptionnels mais il y a encore chez nous des salariés qui touchent moins de 1 000 € par mois. Nous devons défendre notre pouvoir d'achat », explique [un salarié]. Le personnel de l'usine de Châteaubourg a ainsi décidé de se mettre en grève mardi. 80 % des salariés (ils sont 525) ont suivi le mouvement.
« La politique salariale du groupe est insuffisante pour les bas salaires. Sur un effectif de 500 personnes, une centaine est concernée à Châteaubourg. Nous demandons une augmentation de 90 € par mois pour ces salariés », ajoute le délégué.
Le nouveau directeur général, Frédéric Massa, et la nouvelle directrice des ressources humaines, Laurence Cantet, en place depuis le 1er janvier, ont accepté de négocier. Les salaires les plus bas seront rehaussés de 45 à 50 %. Le dernier mouvement remonte à mars 2005.

Ouest France 13/02/2008