Jamais
un patron ne dira la vérité sur une situation d’entreprise.
Sûrement un problème d’éducation ! Ce constat, beaucoup de
salarié(e)s ont pu le faire. Fausses promesses de maintient de
l’emploi, fausses promesses de reclassement... etc. Pour s’en
convaincre, il suffit de discuter avec les ex salarié(e)s de
Mitsubishi, Thales Argentré ou Massy, St Micro, Alstom, lu, Danone,
ou tous ceux qui se sont vu annoncer une fermeture d’entreprise du
jour au lendemain.
Alors
comment peut-on croire les propos du patron. Ho, je ne dirais pas
avec certitude qu’il ment ! Peut-être est-il seulement naïf.
Voilà quelqu’un qui nous avait dit lors de son arrivé en décembre
qu’il n’était pas là pour liquider la boite et 6 mois plus tard
il nous annonce la vente de la moitié de TMI. Visiblement, il ne
décide rien. Les décisions sont prises plus haut et lui, il obéit.
C’est pour cela qu’une délégation a rencontré Michel ROGER,
senior VP Business Group OEM solutions ( ! )
Et
qu’a promis M.ROGER? Le maintient des accords sociaux pendant 6
mois, le maintient de l’activité de Langon et Gd Fougeray jusqu'à
fin 2005, une aide au reclassement de la part de Thales en cas de
plan social avant 2005 (accès bourse emploi, conseils, application
des mesures tirées du guide “ je bouge ”), maintient
de l’activité RF sur Châteaubourg, transformation de la prime de
fin d’année de Langon et Gd Fougeray en 13ème mois et
une prime de 4000 EUR pour ceux et celles qui seront muté(e)s. Rien
de mirobolant : pas de “ clause parachute ”, pas
de réelles garantie de l’emploi. Bref, le risque reste entier.
En
acceptant cette cession, les futurs salarié(e)s de NEWCO se
retrouveront complètement isolé(e)s, à la merci du moindre
mouvement de marché, à la merci de la première course au profit
d’un des investisseur. Il y a déjà eu des cessions identiques au
sein de Thales. Combien d’elles se sont développées une fois
parties ?
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