mardi 12 octobre 2004
vendredi 18 juin 2004
Ne leurs dites pas seulement “ bonne-chance ” !
Jeudi
après midi, les salarié(e)s de Langon et du Grand Fougeray ont voté
la poursuite de la grève. Les négociations continuent mais cela
reste insuffisant. Enoncer les avancés serait trop long. Sachez en
bref qu’en plus de ce qui avait été annoncé lundi la “ prime
de sacrifice ”
a été augmenté de 3000 EUR mais avec un versement différé, les
charges de travail dans les lieux actuels de production ont été
garantie 6 mois de plus (jusqu'à juin 2006) et le service RF obtient
une clause de retour dans Thales pendant 12 mois en cas de problème
de charge.
C’est
insuffisant !
Le
service RF n’accepte toujours pas sa présence dans cette cession.
Pour Langon et Grand Fougeray la charge de travail n’est absolument
pas garantie à terme et ce n’est pas la prime qui limitera ce
risque. Les trois repreneurs brillent par leur absence et ne
garantissent aucun investissement supplémentaire. Les salarié(e)s
destiné(e)s à la cession vers NEWCO ont l’impression d’être
les seuls à être conscient des risques encourues.
Et
les négociations ?
Les
pressions exercées sur les DS et les élus qui défendent nos
intérêts sont inacceptables ! Pour exemple, un huissier de
justice s’est tenu à disposition à proximité du site pendant
toute la journée de jeudi, prêt à intervenir à la demande de la
direction pour préparer un passage en force par référé en
justice. Mercredi, à plusieurs reprises la direction a simulé un
départ des négociations accompagné de propos insultants. Qu’elle
n’oublie pas qu’avant tout, c’est notre travail qui a construit
cette entreprise.
Aujourd’hui,
tout ce qui concerne l’industrie électronique nous concerne.
Chaque emploi perdu dans nos métiers, c’est une possibilité de
travail de perdu. Nous devons tout mettre en œuvre pour garantir le
plus longtemps possible du boulot dans notre secteur d’activité.
Personne parmi nous ne peut être sûr qu’il ou elle ne fera pas
parti d’une prochaine cession. La lutte des collègues de Langon,
Grand Fougeray et Châteaubourg est exemplaire pour ce qui est de
leur mobilisation. Nous devons gagner cette lutte pour qu’elle
devienne une référence.
A
partir de lundi, les grévistes de TMI ont besoin de votre soutient.
La direction n’a pas encore compris notre détermination. C’est
maintenant à vous de jouer...
lundi 14 juin 2004
Comment sait-on qu’un patron ment ? Facile, ses lèvres bougent !
Jamais
un patron ne dira la vérité sur une situation d’entreprise.
Sûrement un problème d’éducation ! Ce constat, beaucoup de
salarié(e)s ont pu le faire. Fausses promesses de maintient de
l’emploi, fausses promesses de reclassement... etc. Pour s’en
convaincre, il suffit de discuter avec les ex salarié(e)s de
Mitsubishi, Thales Argentré ou Massy, St Micro, Alstom, lu, Danone,
ou tous ceux qui se sont vu annoncer une fermeture d’entreprise du
jour au lendemain.
Alors
comment peut-on croire les propos du patron. Ho, je ne dirais pas
avec certitude qu’il ment ! Peut-être est-il seulement naïf.
Voilà quelqu’un qui nous avait dit lors de son arrivé en décembre
qu’il n’était pas là pour liquider la boite et 6 mois plus tard
il nous annonce la vente de la moitié de TMI. Visiblement, il ne
décide rien. Les décisions sont prises plus haut et lui, il obéit.
C’est pour cela qu’une délégation a rencontré Michel ROGER,
senior VP Business Group OEM solutions ( ! )
Et
qu’a promis M.ROGER? Le maintient des accords sociaux pendant 6
mois, le maintient de l’activité de Langon et Gd Fougeray jusqu'à
fin 2005, une aide au reclassement de la part de Thales en cas de
plan social avant 2005 (accès bourse emploi, conseils, application
des mesures tirées du guide “ je bouge ”), maintient
de l’activité RF sur Châteaubourg, transformation de la prime de
fin d’année de Langon et Gd Fougeray en 13ème mois et
une prime de 4000 EUR pour ceux et celles qui seront muté(e)s. Rien
de mirobolant : pas de “ clause parachute ”, pas
de réelles garantie de l’emploi. Bref, le risque reste entier.
En
acceptant cette cession, les futurs salarié(e)s de NEWCO se
retrouveront complètement isolé(e)s, à la merci du moindre
mouvement de marché, à la merci de la première course au profit
d’un des investisseur. Il y a déjà eu des cessions identiques au
sein de Thales. Combien d’elles se sont développées une fois
parties ?
mardi 8 juin 2004
lundi 7 juin 2004
Thales microelectronics veut sous-traiter un plan social !
Thales
Microelectronics (TMI) fabrique des sous ensembles électroniques
pour la défense, le médical, l’aviation et les nouvelles
technologies de communication, sur trois sites en Ille et Vilaine :
Châteaubourg (ex SOREP), Langon et Grand Fougeray (ex ERULEC).
Aujourd’hui,
la direction de Thales veut brader la moitié de ses capacités de
production et de recherche/développement à trois investisseurs pour
la création d’une nouvelle société appelé NEWCO. Les sites de
Langon et Grand Fougeray sortiront intégralement du groupe Thales
ainsi que 40 personnes travaillant sur le site de Châteaubourg.
Ce
plan de cession sent l’arnaque car la vente se fait à un coût
dérisoire et parce que ni les investisseurs, ni la direction de
Thales ne peuvent garantir le maintient de l’emploi des 500
personnes concernées. En effet, NEWCO mise sur une croissance à 2
chiffres en quelques mois sur des marchés qui n’existent pas
encore ! On comprend donc pourquoi leur investissement est aussi
maigre.
Ces
trois dernières années, la direction de Thales nous a habitué aux
investissements foireux, aux promesses non tenues et aux
délocalisations de production. Ces trois dernières années, Thales
a dilapidé les fruits de notre travail et notre savoir-faire.
Parce
qu’ils/elles ne veulent pas avoir à payer une nouvelle fois les
erreurs de leur direction, les salarié(e)s de Thales
Microelectronics seront en grève à partir du Lundi 14 Juin à 11
heures devant le site de Châteaubourg. Faites nous profiter de vos
expériences de lutte, rencontrez-nous, soutenez-nous !
mardi 27 avril 2004
mardi 20 janvier 2004
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