Jeudi
après midi, les salarié(e)s de Langon et du Grand Fougeray ont voté
la poursuite de la grève. Les négociations continuent mais cela
reste insuffisant. Enoncer les avancés serait trop long. Sachez en
bref qu’en plus de ce qui avait été annoncé lundi la “ prime
de sacrifice ”
a été augmenté de 3000 EUR mais avec un versement différé, les
charges de travail dans les lieux actuels de production ont été
garantie 6 mois de plus (jusqu'à juin 2006) et le service RF obtient
une clause de retour dans Thales pendant 12 mois en cas de problème
de charge.
C’est
insuffisant !
Le
service RF n’accepte toujours pas sa présence dans cette cession.
Pour Langon et Grand Fougeray la charge de travail n’est absolument
pas garantie à terme et ce n’est pas la prime qui limitera ce
risque. Les trois repreneurs brillent par leur absence et ne
garantissent aucun investissement supplémentaire. Les salarié(e)s
destiné(e)s à la cession vers NEWCO ont l’impression d’être
les seuls à être conscient des risques encourues.
Et
les négociations ?
Les
pressions exercées sur les DS et les élus qui défendent nos
intérêts sont inacceptables ! Pour exemple, un huissier de
justice s’est tenu à disposition à proximité du site pendant
toute la journée de jeudi, prêt à intervenir à la demande de la
direction pour préparer un passage en force par référé en
justice. Mercredi, à plusieurs reprises la direction a simulé un
départ des négociations accompagné de propos insultants. Qu’elle
n’oublie pas qu’avant tout, c’est notre travail qui a construit
cette entreprise.
Aujourd’hui,
tout ce qui concerne l’industrie électronique nous concerne.
Chaque emploi perdu dans nos métiers, c’est une possibilité de
travail de perdu. Nous devons tout mettre en œuvre pour garantir le
plus longtemps possible du boulot dans notre secteur d’activité.
Personne parmi nous ne peut être sûr qu’il ou elle ne fera pas
parti d’une prochaine cession. La lutte des collègues de Langon,
Grand Fougeray et Châteaubourg est exemplaire pour ce qui est de
leur mobilisation. Nous devons gagner cette lutte pour qu’elle
devienne une référence.
A
partir de lundi, les grévistes de TMI ont besoin de votre soutient.
La direction n’a pas encore compris notre détermination. C’est
maintenant à vous de jouer...