Nous avons lu avec attention l'article paru dans les pages Bretagne
du Ouest-France du 28 juin 2017 qui fait l'inventaire des idées de
réforme des patrons Vitréens.
Article Ouest France du 28 juin 2017 page Bretagne.
En tant qu'organisation syndicale, la CNT défend, à Thales Microelectronics Etrelles et ailleurs, les intérêts des salariés et son rôle est de dénoncer ceux qui œuvrent contre le progrès social.
Les
« idées » cités dans l'article encourage la flexibilité contrainte, la
mobilité contrainte, la réduction de la protection sociale et le retour à
des métiers sans autonomie ni perspective d'évolution. Pourquoi ces patrons Vitréens sont-ils incapables d'imaginer le monde du travail autrement qu'en retirant aux salariés des droits si chèrement acquis ?
Dans l'industrie française, l'implication des salarié-e-s a fait de chaque heure de travail une des plus productives du monde. C'est le principal résultat de la loi sur les 35h et ces patrons Vitréens voudraient maintenant maintenir cette productivité sans en payer les contreparties, sans embaucher lors les pointes d'activités ?
Leurs idées sur les indemnités chômages sont rétrogrades. Les 3 500 000 chômeurs et chômeuses actuel-le-s sont privé-e-s d'emploi parce que les entreprises préfèrent rémunérer à ne rien faire leurs actionnaires plutôt que d'embaucher.
Derrière
l'idée des référendums, ce n'est pas le développement de la démocratie
en entreprise que souhaitent les patrons. Le but réel de ces
référendums, c'est de contourner l'opposition des organisations syndicales, actrices majeures du progrès social depuis 150 ans.
Enfin,
derrière « l'intelligence des mains » nous savons que les patrons
pensent à des emplois subalternes, sans autonomie, sans avenir, des
emplois dont la principale caractéristique est de ne pas encore pouvoir
être réalisés par une machine.
Aucune de ces
« idées » ne vont dans le sens de l'intérêt général.
Nous appelons les travailleurs et travailleuses du pays de Vitré à
se mobiliser pour combattre toute volonté de réforme allant
contre le progrès social.
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