Depuis plus d’un mois, les étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es,
privé-es d’emplois et retraité-es sont mobilisé-es pour exiger le
retrait du projet de loi Travail en discussion au Parlement. Le droit du
travail doit aujourd’hui prendre en compte nombre d’enjeux (évolution
technique et technologique, émergence de nouvelles technologies
d’information et de communication, du numérique, transition écologique,
évolution des besoins de la population…) et en mesurer les
transformations induites sur le travail. L’enjeu est d’offrir des
garanties et des droits en conséquence aux salarié-es des secteurs privé
et public.
Les organisations syndicales dénoncent l’entêtement du gouvernement à
maintenir son projet de loi Travail. Il doit les recevoir et entendre
les revendications des salarié-es : emploi, salaires et pensions, temps
de travail, protection sociale, garanties collectives, conditions de
travail, égalité professionnelle femme/homme, santé au travail, médecine
du travail, formations permettant des montées en compétences et le
maintien d’emplois stables et de qualité, droits et libertés syndicales…
des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la
réalité du travail d’aujourd’hui et de demain.
Car dans un contexte de crise aggravé par une politique d’austérité, lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est une nécessité.
Les organisations syndicales signataires du présent communiqué lancent un appel fort et déterminé à l’ensemble des salarié-es du privé et du public, des jeunes, des privé-es d’emplois et retraité-es à poursuivre et amplifier partout le rapport de force jusqu’au retrait du projet de loi Travail dynamitant notre modèle social.
Dès le jeudi 28 avril par la grève interprofessionnelle et les manifestations :
Le Vendredi 29 avril en organisant dans toutes les entreprises et les établissements des Assemblées générales, des réunions de salariés pour décider des suites de la mobilisation.
Le 1er mai, journée internationale de lutte, en participant en nombre aux divers rassemblements organisés.
Et dès le lundi 2 mai, veille de l’ouverture prévue pour le débat sur le projet de loi à l’Assemblée Nationale, en décidant sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et sa reconduction.
Gagner le retrait du projet de loi « travail », c’est l’assurance
d’inverser le rapport de force et de créer de l’espoir dans chaque
entreprise.
Les organisations syndicales CGT, CNT, FO, FSU, Solidaires et
UNEF d’Ille et Vilaine rappellent une nouvelle fois que les pouvoirs
publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à
s’organiser tout en assurant la sécurité des manifestants.
Elles organisent des diffusions unitaires lundi 2 mai matin sur
les zones industrielles et d’activité et se réuniront à la suite (10 h)
pour apprécier la situation et organiser les prochaines initiatives
jusqu’à la victoire.
Rennes, le 26 avril 2016.
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